Bulletin
d’informations de l’Union Départementale FO de Seine et Marne
EDITO
Le 11 décembre 2002, 16366 salariés Seine et Marnais
sur 81220 votants ont manifesté leur confiance à notre organisation, soit
20,15% des suffrages exprimés. 23 Conseillers Force Ouvrière siègeront durant
5ans dans les 3 Conseils de Seine & Marne ; 6 à Fontainebleau, 7
à Melun et 10 à Meaux. On notera un renouvellement important de nos Conseillers,
7 nouveaux prêteront serment solennel et la moyenne d’âge baisse fortement.
L’abstention a été très forte dans notre département, 28.47% de votants (32.66%
national). Les employeurs ne sont pas en reste 22.77% votants (26,64% national).
La CGT conforte sa 1ère place sur le département 36,01% (35.69 national) devant la CFDT 20,27% (29,61 national), FO 20,15% (18,28 national), CFTC 10,17% (9,65 national), CGC 6,67% (6,75 national) et l’UNSA fait un bond de 5 points par rapport à 1997 à 5,98% (2,25 national), la CAT 0,08%.
Les faits sont là, nous savions que la campagne serait difficile, vu le manque d’intérêts montré par les salariés envers cette institution et la multiplication des listes.
Les « bien-pensants » qui veulent la disparition de cette juridiction exceptionnelle à notre pays, se serviront, n’en doutons pas, de cette abstention comme preuve d’un désaveu de la justice des salariés.
Les hypocrites faisant semblant de s’en inquiéter,
n’ont qu’à se tourner vers les patrons, ils trouveront des réponses :
salariés non inscrits ou inscrits dans une mauvaise section, salariés empêchés
d’aller voter.
Coté organisation de ces élections par les institutions,
on ne compte plus les salariés n’ayant pas reçu soit leur carte électorale,
soit le matériel de vote ; Quand ils l’ont eu, la surprise était la commune
ou le bureau d’inscription. Un bureau dans le 77 n’avait pas de bulletin encadrement
FO lors de son ouverture…
Nous avions engagé des moyens financiers et militants
importants. Dans les médias, 9 parutions dans le Parisien (Nord & Sud),
2 éditions dans « Télé 7 J (15 jours) » et 48 panneaux publicitaires
« AVENIR » de 4m x 3m . Nos militants ont collé et recollé,
même le dimanche. Aussi, nous pouvons être déçus des résultats obtenus, même
en étant au-dessus de la moyenne nationale et toujours le 1er département
FO d’île de France car l’action syndicale ne se limite pas à la recherche
des voix.
Certaines organisations, campagne oblige, ont exploité
nos positions sur les retraites afin de laisser croire que nous ne défendions
que les fonctionnaires. Même ceux qui aujourd’hui nous donne rendez-vous dans
la rue pour manifester à nos cotés, sur nos revendications, 37,5 ans pour
tous, Public / Privé.
Nous sommes et resterons une organisation Interprofessionnelle,
nous continuerons à défendre tous les salariés en tirant nos revendications
vers le haut et non pas en alignant au minima.
A la veille de notre Congrès Départemental nos objectifs sont clairs :
-
Retraite :
par répartition, 37,5 années de cotisations pour une retraite à taux plein
à 60 ans public / privé,
-
Sécurité
sociale : maîtrise médicalisée du système selon les besoins en dehors
de tout concept uniquement budgétaire ; non au remboursement sur la base
du générique,
- Régionalisation - Décentralisation : une république une et indivisible; pas de France à 26 vitesses.
Notre volonté et notre réussite sont liées à une occupation quotidienne du terrain.
Se faire entendre, être écoutés dans les administrations
et les entreprises, est la seule voix sérieuse du syndicalisme libre et indépendant
que nous défendons. Militer c’est prendre son destin en main, ne nous laissons
pas bâillonner !
Au nom de la CE et du Bureau de l’UD je vous souhaite
à tous ainsi qu’à vos familles, des bonnes fêtes de fin d’année et meilleurs
vœux de santé de bonheur pour 2003.
Le Secrétaire Général.
Jean Louis Destenay.
Décathlon
(Savigny
le Temple)
Débrayage pour les revendications
Les questions posées à la direction ont été les suivantes :
Plusieurs hypothèses se forment quant à la fermeture éventuelle du site. Nous souhaitons connaître ces hypothèses et avoir des garanties sur l’avenir des salariés :
- clause de mobilité non mise en œuvre ?
- Licenciement économique ?
- Négociations des départs ?
Le 25/10/2002
Disneyland Paris
Picsou, des sous !
La direction nous a présenté les résultats financiers sur l’exercice 2001-2002 et nous a annoncé une perte exceptionnelle de 38 millions d’euros.
Un vague pressentiment sur ce que risque d’être la prochaine négociation annuelle sur les salaires se dessine. GEL DES SALAIRES…
Force Ouvrière n’acceptera pas une telle proposition de la part de la direction.
Salariés, vous n’avez jamais autant et aussi bien travaillé que cette année : vous avez réalisé les attentes de la direction malgré les flexibilités horaires accrues, malgré un sous effectif flagrant dans certaines divisions, malgré un salaire de smicard au plus bas, malgré le non-déclenchement de la prime d’intéressement.
Ensemble nous revendiquons une augmentation salariale pour tous les salariés, au minimum équivalente à l’augmentation du coût de la vie.
Le passage à l’euro a déjà plombé les comptes des ménages et nous ne pouvons pas tolérer que les salariés paient par leur salaire un déficit qui après analyse n’a rien d’alarmant.
Notre société amortira le second parc sur un temps peut-être plus long que prévu, mais à l’arrivée c’est tout de même elle qui en bénéficiera et non pas les salariés. De plus tout laisse présager une année record pour l’année à venir avec l’ouverture du nouveau complexe hôtelier.
Force ouvrière ne laissera pas les salariés se laisser endormir par une annonce de déficit qui nous apparaît plus comptable que réel. Il y aura toujours une attraction ou un nouveau parc pour empêcher les salariés de toucher leur dû…
(Les Nouvelles N°17 de novembre 2002)
Instituteurs
Les instituteurs veulent défendre leur statut
La défense du statut et des droits, une préoccupation qui devient prioritaire pour les directeurs et instituteurs. Une grève nationale est prévue pour le 26 novembre.
Samedi matin, à l’initiative du SNUDI-FO (2ème syndicat dans le département après le SNUIPP, soit 12% des voix), une cinquantaine de directeurs et d’instituteurs du département se sont réunis au Mée sur Seine. Le thème de la rencontre : la défense des droits et garanties statutaires.
Les instituteurs présents ont témoigné d’une remise en cause grandissante de leur statut. En présentant leurs diverses expériences, plusieurs ont expliqué comment leur travail était remis en question par les collectivités ou les parents. « Nous ne menons pas un combat contre les parents d’élèves mais contre le ministère qui permet qu’on s’attaque à notre statut, c’est le cas avec la circulaire Ségolène Royal qui permet le recours à la lettre anonyme comme moyen normal de dénonciation d’un fonctionnaire » raconte Jean Pierre Daymard, secrétaire départemental Seine et Marne du SNUDI-FO.
Devant l’assemblée, un instituteur seine et marnais a témoigné de son cas : « Instituteur depuis 1981, l’inspecteur m’a retiré une classe en juin 2001 en m’indiquant qu’une plainte avait été déposée pour abus sexuel sans me dire d’où elle avait été émise. Après avoir été convoqué devant la police puis le juge d’instruction, j’ai appris mon non-lieu le 27 septembre 2002. Seize mois de souffrance, de rejet de l’Education nationale ».
Décentralisation
Le syndicat s’inquiète du projet de décentralisation, « le danger est grand de voir les collectivités locales et les associations s’attaquer à notre indépendance pédagogique et aux programmes nationaux ». Ainsi un instituteur de la Grande Paroisse a témoigné «La municipalité nous équipe en ordinateurs puis installe un intervenant spécialisé mais supprime celui qui dispensait la musique ».
Les membres départementaux du SNUDI-FO souhaitent donc défendre le statut de la fonction publique et réaffirmer le droit à la protection explicité dans la loi de juillet 1983.
Ainsi le SNUDI-FO comme le SNUIPP appelle à manifester le 26 novembre prochain à partir de 13 heures à Denfert-Rochereau, Paris. « Nous
devons empêcher ce projet de régionalisation pour défendre une école républicaine dans un Etat républicain » a affirmé Michel Landron, secrétaire national du SNUDI-FO, présent à la réunion.
(A.T. La République de Seine et Marne, 18 novembre
2002)
Commune
de Champs sur Marne
Des nouvelles du conseil de discipline
En 2ème lecture, notre camarade…s’est vu réhabilité après s’être battu pendant de nombreux mois contre la municipalité et sa direction. Il reprendra sa place parmi nous dès qu’il recevra le courrier des instances compétentes et après avoir terminé tous les soins que cette situation a provoqués.
Un grand merci à tous ceux qui l’ont soutenu et nous lui disons à bientôt.
(bulletin du syndicat FO, décembre 2002)
CALENDRIER
PREVISIONNEL DES STAGES 1er Trimestre 2003
Du lundi 6 janvier au vendredi 10 janvier
Du lundi 3 mars au vendredi 7 mars
Journée d’échange le 4 février
Du lundi 24 février au vendredi 28 février
Du lundi 24 mars au vendredi 28 mars
Que n’a-t-on pas entendu il y a quelques semaines à
propos des routiers ? Les médias qui crachent d’habitude sur FO jugée « maximaliste »
sur les retraites, la sécurité sociale, les salaires…n’avaient pas de mots
assez durs pour stigmatiser FO « briseur de grève » chez les routiers.
Ces mêmes médias ont été beaucoup plus discrets sur
les résultats concrets obtenus par FO lors des négociations salariales. Quand
on en prend connaissance, on comprend pourquoi ! Jugez-en :
Augmentation moyenne sur les 3 prochaines années :
Grands routiers : 11,43% sur les coefficients 128 et 138M
12,86% pour les
150M
Courte distance : 13,41% pour les 115 et 118M
13,25% pour les
120M
15,40% pour les
128M
15,06% pour les
138M
11,44% pour les
150M
Sédentaires :
14,88% pour les coefficients
de 110 au 128M
14,55% pour les
138M
11,41% pour les
150M
Quel syndicat n’aimerait pas signer une augmentation
de 11,41 à 15,40% des salaires sur 3 ans (de 3,80% à 5,13% d’augmentation
en moyenne par an !) ? Par ailleurs, il faut y ajouter une clause
de revoyure si l’inflation dépasse 1%.
Qu’en est-il par rapport au 13ème mois que
la CFDT mettait en avant ?
Prenons un exemple : pour un salarié à 8000F par
mois de 11,41 à 15,40% d’augmentation représente entre 10 953,60 et 14 784F
d’augmentation annuelle. Le 13ème mois, lui ne représente que…8000F
soit un manque à gagner de 2 953,60 à 6 684F par an par rapport à l’augmentation
obtenue par FO. Beaucoup plus en réalité car le patronat proposait que le
13ème mois intègre la prime de fin d’année, la prime vacances,
voire la prime de non-accident que les routiers touchaient déjà. Voilà
la vérité, elle méritait d’être rétablie.
IND: Christian
FONTAINE (N)
Daniel
SALAUN (N)
COM:
Pascal RAOULT (N)
Cécile ZABOJ
AGRI: Jean
Michel BOULAY
AD: Alain
BEAUSSIER
Cyril
LAZARO (N)
IND: Pierre
BACHELIN
Joëlle BERNARD
Simone GUILLEMOT
COM: Philippe
DASNOY
Colette
HELIN
Alain
TOSTAIN
AGRI: Jean
Claude BEAUJEAN
AD:
Yolande GOURNAY (N*)
Claude VANIN
Encad: Michel
FOUCART
IND: Jean
Pierre BOCCANFUSO (N)
Jean
Pierre VERNERY
COM: Mireille
LEMAITRE
AGRI:
Véronique JOURDAIN
AD: Marie-José
REYNAUD (N)
Encad: Michel
LEBLANC (N)
* N = nouveau conseiller
CALENDRIER PREVISIONNEL
DES STAGES 1er Trimestre 2003
Du lundi
6 janvier au vendredi 10 janvier
Du lundi
3 mars au vendredi 7 mars
Journée
d’échange le 4 février
Du lundi
24 février au vendredi 28 février
Du lundi
24 mars au vendredi 28 mars